Sept mercenaires sont envoyés dans un ancien bunker au fin fond d'une forêt d'Europe de l'Est, non loin du Kosovo. Leur mission: escorter durant les prochaines 48 heures un homme d'affaire à un fortin de guerre abandonné. Une fois sur place, ils prennent conscience que le lieu n'était autre que le théâtre d'expériences scientifiques nazis. Alors qu'ils découvrent qu'ils ne sont pas seuls, ils vont rapidement découvrir ce qu'ils font là...
L'ayant acheté juste pour le fun, j'ai été agréablement surpris par ce film d'horreur enfin horreur... J'avoue qu'il est assez difficile de caser "Outpost" dans un genre bien précis. Survival fantastique, actionner horrifique ou encore thriller d'épouvante, il n'est à la fois rien et tout ça à la fois^^
Doué d'une mise en scène habile et oppressante, ce huis clos assez effrayant n'a rien à envier aux plus gros blockbusters du moment et peut se vanter d'avoir toutes les qualités d'un grand film de genre. Une mise en image glaciale secondée par des décors austères et réalistes, une escouade d'acteurs tous plus convaincants et attachants les uns que les autres, une ambiance écrasante, de réels éclats de génie dans la façon de distiller le suspens, de bons effets spéciaux et maquillages, ce qu'il faut d'effusions de sang ; tous ces éléments font de "OUTPOST" une sacrée réussite pour un premier long-métrage.
Niveau gore, ne vous attendez pas à du grand guignol. Les meurtres sont soignés et assez originaux mais se raccordent parfaitement à l'ambiance et s'avèrent donc plutôt pondérés. Ce qui ne nous empêche pas d'admirer quelques giclées gracieuses et autres énucléations satisfaisantes. Le réalisateur s'attachant plus à soigner la découverte des cadavres que les mises à mort elles-mêmes.
L'incorporation de films d'époques, découverts et visionnés par nos héros, enrichie la véracité
de l'histoire et apporte une nouvelle dimension à la menace qui plane dans l'inquiétant bunker où sont réfugiés nos mercenaires.
Comme je l'ai déjà évoqué, le gros point fort de "OUTPOST" est l'interprétation. Ici, pas d'acteurs bankables, seuls Ray Stevenson (connu désormais pour son rôle de Titus Pullo dans la série "ROME") et Richard Brake, aperçu dans le film "DOOM", vous diront quelque chose. Accompagnés par le reste de l'équipe, ils nous livreront un jeu digne des plus grands et nous rappellerons un peu l'équipe éclectique menée par Schwarzy dans Prédator.
Malheureusement, tout ne peut pas être parfait et la légèreté du scénario handicape quelque peu la créance de cette histoire. En effet, le réalisateur enchaîne les rebondissements sans but précis et ne nous fournit pas les informations nécessaires pour comprendre les origines des zombies nazis, le peu d'informations offertes au spectateur étant d'ordre scientifique et quasiment incompréhensible.
Mais ne boudez pas "OUTPOST" pour si peu. Si vous voulez passer un bon moment devant un spectacle saturé de testostérone, bien bourrin et plutôt flippant, n'hésitez pas. Lorsqu'on sait à quoi s'attendre, il est presque impossible d'être déçu. A voir.
L'ayant acheté juste pour le fun, j'ai été agréablement surpris par ce film d'horreur enfin horreur... J'avoue qu'il est assez difficile de caser "Outpost" dans un genre bien précis. Survival fantastique, actionner horrifique ou encore thriller d'épouvante, il n'est à la fois rien et tout ça à la fois^^
Doué d'une mise en scène habile et oppressante, ce huis clos assez effrayant n'a rien à envier aux plus gros blockbusters du moment et peut se vanter d'avoir toutes les qualités d'un grand film de genre. Une mise en image glaciale secondée par des décors austères et réalistes, une escouade d'acteurs tous plus convaincants et attachants les uns que les autres, une ambiance écrasante, de réels éclats de génie dans la façon de distiller le suspens, de bons effets spéciaux et maquillages, ce qu'il faut d'effusions de sang ; tous ces éléments font de "OUTPOST" une sacrée réussite pour un premier long-métrage.
Niveau gore, ne vous attendez pas à du grand guignol. Les meurtres sont soignés et assez originaux mais se raccordent parfaitement à l'ambiance et s'avèrent donc plutôt pondérés. Ce qui ne nous empêche pas d'admirer quelques giclées gracieuses et autres énucléations satisfaisantes. Le réalisateur s'attachant plus à soigner la découverte des cadavres que les mises à mort elles-mêmes.
L'incorporation de films d'époques, découverts et visionnés par nos héros, enrichie la véracité
de l'histoire et apporte une nouvelle dimension à la menace qui plane dans l'inquiétant bunker où sont réfugiés nos mercenaires.
Comme je l'ai déjà évoqué, le gros point fort de "OUTPOST" est l'interprétation. Ici, pas d'acteurs bankables, seuls Ray Stevenson (connu désormais pour son rôle de Titus Pullo dans la série "ROME") et Richard Brake, aperçu dans le film "DOOM", vous diront quelque chose. Accompagnés par le reste de l'équipe, ils nous livreront un jeu digne des plus grands et nous rappellerons un peu l'équipe éclectique menée par Schwarzy dans Prédator.
Malheureusement, tout ne peut pas être parfait et la légèreté du scénario handicape quelque peu la créance de cette histoire. En effet, le réalisateur enchaîne les rebondissements sans but précis et ne nous fournit pas les informations nécessaires pour comprendre les origines des zombies nazis, le peu d'informations offertes au spectateur étant d'ordre scientifique et quasiment incompréhensible.
Mais ne boudez pas "OUTPOST" pour si peu. Si vous voulez passer un bon moment devant un spectacle saturé de testostérone, bien bourrin et plutôt flippant, n'hésitez pas. Lorsqu'on sait à quoi s'attendre, il est presque impossible d'être déçu. A voir.