Version haut débit de: Le monde fantastique d'Heilénia
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Les Dragons de la Cité Rouge

Den (28 Septembre 2009, 16:34)
Le prince héritier de Redfelt a été enlevé.
La rançon? Une épée magique, jusque-là conservée dans les profondeurs de la citadelle. Sa lame retiendrait prisonnières les âmes des dragons qui ont failli réduire Redfelt en poussière trois siècles plus tôt. Mais les émissaires royaux ont disparu, ainsi que la rançon. La reine Éline se tourne alors vers Alec Deraan, un chasseur de primes. Ils furent amants à l'époque où il était un officier de la couronne promis à un brillant avenir.
Aujourd'hui, c'est un loup solitaire dont le seul ami est un dragon. Car Alec cache un secret: il est possédé par une démone aussi séduisante que dangereuse, un succube qui lui prête main-forte en échange de l'exclusivité de ses faveurs. Troublé par ses retrouvailles avec une souveraine qu'il lui est interdit d'aimer, Alec accepte la quête à contrecœur et s'envole vers des contrées lointaines. Le temps presse: les dragons de l'épée pourraient se réveiller et achever la destruction interrompue il y a trois cents ans.


Erik Wietzel (un auteur français) nous propose ici de la fantasy avec magie blanche et noire, épées et combats, dragon, nain et elfe, mais il dépasse les archétypes classiques de ces différents éléments. Ainsi les dragons ne sont pas que des monstres féroces, les nains ne sont pas tous des bagarreurs indécrottables, etc. Le monde ainsi mis en place se révèle crédible malgré les zones laissées dans l’ombre. Seule la personnalité du héros est parfois caricaturale. Et encore, ce n’est vraiment pas dérangeant.

En effet, ici nous avons droit à un univers plutôt sombre où les héros sont désenchantés et où les bons ne gagnent pas toujours. Pour être franc, ils ne survivent d’ailleurs pas toujours non plus, ce qui occasionne de splendides passages surprenants qui ont su m’émoustiller. Mais l’auteur n’oublie pas de présenter de nombreux personnages charismatiques tant du côté de bons que de celui des méchants. Ce que j’ai surtout apprécié, c’est que l’histoire nous propose un voyage vraiment bien décrit malgré le fait que le tout ne tienne que dans un seul bouquin.

Erik Wietzel sait jouer avec nos nerfs, nous promettant une paix bien relative et nous abreuvant de surprises étonnantes.

La fin, quant à elle, est captivante et intense, bien qu’une peu courte. De plus, elle laisse place à une éventuelle suite, ce qui n’est pas à négliger.

Vous l’aurez compris, je conseille vivement ce roman tant parce qu’il m’a présenté un univers riche, malgré ces quelques 366 page, et une aventure haletante. J’ai passé un agréable moment. C’est bien le principal, non ? Wink
A.J. Crime (28 Septembre 2009, 18:53)
Ca m'a tout l'air intéressant, je l'ai noté dans ma liste de lecture, qu'il va d'ailleur falloir que je sorte pour aller me cherche de la lecture, une fois fini "la malerune", il me faudra racheter quelques bouquins parce que mon stock sera quasiment épuisé.
Den (28 Septembre 2009, 19:54)
Ca fait toujours bizarre quand on n'a plus de nouveaux livres dans la bibliothèque^^ Je sais ce que c'est!:)