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Les auteurs SFFFH ont du talent, L'Epée du pouvoir, AJC

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Chef de colonie Zé-Eli-Ey
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Message édité 1 fois, dernière édition par A.J. Crime, 07 Novembre 2014, 21:34   Citer le message Lien vers ce message 07 Novembre 2014, 21:25
A.J. Crime


L’épée du pouvoir






Livre premier :


L'EPEE




Premier chapitre :

La légende




1



Le soir approchait. Un soleil écarlate ensanglantait la plaine sur laquelle une douzaine d'hommes en armes chevauchaient à vive allure. Ils arriveraient de nuit au relais.

La chaleur humide augmentait au rythme de leur progression vers le sud du pays. D’ici à quelques jours, ils ne longeraient plus les bosquets et les bois qui séparaient les champs mais remonteraient des pistes tracées dans la savane. Les cultures retournaient à la nature sauvage au fur et à mesure de l’avancée des armées barbares. La région qu’ils traversaient, épargnée, permettrait encore quelques moissons, si l’efficacité du plan n’était pas mise en défaut.

Tous portaient une armure de cuir épaisse et sombre, un casque, une épée au côté, un bouclier de bronze accroché à la selle. Certains ajoutaient un arc et un carquois en bandoulière, d’autres une masse d’arme à portée de la main. Deux cavaliers plus richement harnachés que les autres ouvraient la route en conversant, les suivants guettaient les alentours. L'un d’eux montait un cheval albinos dont le crin paraissait rouge vif dans la lumière déclinante. Le cuir et l’acier qui le couvraient, damasquinés avec soin, affirmaient sa noble origine. Une épaisse chevelure brune dévalait son cou pour s’étaler sur les épaules larges. Une cotte de mailles rutilante protégeait ses membres sans réussir à masquer leur puissance.

Il se nommait Alryk, et possédait le titre d'empereur de Janis. Ses yeux saphir incrustés entre les larges paupières brillaient de confiance contrairement au cavalier près de lui. Ce dernier montait un cheval couleur noir de jais. Outre sa force physique généreuse que l'on appréciait au premier coup d’œil, Rodrigue, le chef de la garde, avait, sous des cheveux blonds coupés très courts, des traits taillés à coups de sabres. Malgré cette apparence de brute sanguinaire, son regard reflétait avec fidélité une intelligence aiguisée.

L'empereur revenait d’une longue tournée d’inspection avant de partir pour une mission épineuse qu’il n’aurait confiée à personne d’autre. Alryk usait de l’instant privilégié pour échanger des réflexions et donner les dernières consignes au capitaine de la garde impériale qui l'écoutait, attentif. Il n’en disait pas moins ce qu'il en pensait. Ce trait de caractère, qui le desservait souvent, lui assurait une place de choix auprès du souverain. Celui-ci tendait une oreille attentive à sa grande expérience.

— Vous pouvez être satisfait de la ligne de défense que nous avons conçue. Elle barre le pays et les barbares ne la passeront pas en nombre à moins de l’abattre. Ils y investiront les grands moyens et écorneront la belle machine de guerre qui a conquis les trois quart de Janis. A votre retour, ils seront affaiblis, marqués par la défaite…
— A la condition que mon cousin Achille respecte ses engagements ! coupa Alryk soudain renfrogné.

L’exclamation plongea Rodrigue dans un silence hésitant. Il prit le temps de la réflexion avant d’exprimer le fond de sa pensée. Se projeter dans un avenir riche d’infinis possibles et d’incertitudes nécessitait de ne pas colporter les délires paranoïaques des courtisans ou des hommes de troupe. Il se devait de garder l’esprit ouvert.

— Votre cousin est rompu aux jeux de cour, votre altesse, dit-il enfin à voix basse. Il est meilleur courtisan que guerrier, se mêle de nombreux complots et déjoue sans pitié ceux qui le prennent pour cible. (Alryk opina du chef, un sourire sardonique aux lèvres) Vous avez pris soin d’édicter des lois précises pour que le trône reste vacant pendant votre longue absence. Achille assurera la régence en tant que grand conseiller, poste qu’il occupe déjà. Mais je ne vous apprendrai pas quelle soif de pouvoir l’anime, quel esprit revanchard l’habite. Depuis votre enfance, il ne travaille que pour vous égaler ou vous dépasser en toutes matières. Il possède énormément d'amis à la cour et s'il décidait de s’asseoir à votre place, je suis prêt à parier qu'il n'y aura pas de bonnes âmes pour l'en empêcher. Ses opposants le craignent trop pour défendre la ferveur qu’ils vous portent, et cela, même en votre présence.

Rodrigue porta loin son regard dans la plaine. Il s’attendait de se faire rabrouer pour avoir parlé aussi crûment à son seigneur. Ils savaient tous deux que l’analyse était juste, fondée sur des faits. La projection du capitaine de la garde impériale, impartiale, ne laissait planer aucun doute sur les conclusions de l’affaire. Alryk ressentait l’insidieux besoin de trouver des garanties pour éviter à Janis une débâcle.

— Je ne m'inquiète pas pour ça, Rodrigue. Je me repose sur ta présence à la tête de la garde impériale pour remplir la fonction de garant de la couronne. (Alryk regarda son capitaine dont les yeux se perdaient maintenant entre les oreilles de son cheval.) Il fourbit ses troupes apprêtées dans l'ombre. Je n’ignore pas la complexité de la tâche que je te confie, mais je compte sur ton sérieux pour faire respecter mon choix et mon commandement, ordonna l'empereur. Je me suis toujours refusé à utiliser des méthodes subversives pour l’écarter du pouvoir qui lui revient. Nous en avons déjà âprement discuté. Il est trop tard pour exprimer des regrets, je ne voulais pas priver Janis du sang des empereurs. Il était préférable de composer avec la branche pure dont il étale la blondeur en toutes occasions.

Les paroles d'Alryk avaient résonné dans les graves et seul le capitaine avait pu l'entendre dans le martèlement des sabots sur un chemin pierreux en bordure d’un bois. Rodrigue hésita à rappeler à son supérieur que son sang était aussi pur que celui de son cousin. Avec le temps, la différence physique qu’il portait comme une tare s’était répandue dans toute la branche impériale. Le peuple ne l’en estimait pas moins pour autant maintenant qu’il avait démontré sa valeur. Il préféra éluder le sujet qui tenait à cœur au jeune homme.

— Bien que connaissant le terrible besoin de cette mission, je m’interroge tout de même sur la nécessité de prendre autant de risques, fit le capitaine d'une voix usée. Combattre les barbares suffisait à nos soucis, reprendre le trône, même si vous revenez avec Blayd…

Un sifflement interrompit Rodrigue pendant son discours. Il comprit la nature de la menace avant que les flèches ne s’abattent sur leurs rangs. Le capitaine décrochait le bouclier de la selle en se tournant vers leur suite.

— Aux boucliers ! rugit-il. Formation de défense !

Bien entraînée, constituée des meilleurs soldats, la garde impériale prenait déjà les dispositions de combat. Une première volée de flèches s’abattit sur eux. Elles se plantèrent indifféremment dans les arbres, le sol, les pourpoints, les boucliers à demi levés ou la chaire. Deux hommes chutèrent, trois chevaux interrompirent leur course.

Une deuxième volée s’éleva du sous-bois. L’ennemi localisé, ils s’éloignèrent de la trajectoire en louvoyant. Épées au clair, ils pénétrèrent dans les sous-bois en pente, Alryk bénit les paysans qui entretenaient les forêts et récupéraient le bois mort sur ordre de l’empereur. Retranchés sur un éperon rocheux, une dizaine de barbares se préparaient à tirer de nouvelles flèches, surpris de constater la promptitude avec laquelle les Janissiens avaient éventé l’embuscade. Les montures les empêcheraient d’approcher. Rodrigue donna de nouvelles consignes :

— Archers, en protection ! Les autres, à terre !

Les premiers entamèrent un long cercle autour du rocher. Le bouclier en protection pour encocher et attendre le moment idoine pour frapper. Dans un bel ensemble, le reste du groupe piqua sur l’adversaire. Ils sautèrent des montures à quelques pas des agresseurs déstabilisés par la charge des animaux sans cavaliers. Rodrigue protégeait le flanc droit d’Alryk, confiant le gauche à son meilleur élève du moment.

Comme à son habitude, l’empereur se jeta dans la bataille, protégé par le bouclier à droite la pointe de l’épée dépassant sur la gauche. Adroit, il dévia un coup de sabre Girois à la courbure exagérée, l’épée lourde piqua vers le barbare à la peau d’ébène. La tranche du bouclier percuta violemment le flanc de l’immense Malhais qui se préparait à affronter le capitaine. L’armure de cuir craqua. Alryk se fendit, ferrailla avec le petit Girois blessé avant de l’achever d’un coup de taille. Le barbare s’effondra, le torse tailladé de part en part, les tripes à l’air.

Rodrigue affrontait le Rouquin. Le souffle court, le barbare déployait des trésors de combativité. Il balançait une hache de la main droite, et de l’autre, détournait la rapière du capitaine avec un poignard effilé. Alryk sourit en regardant son capitaine user le géant par des déplacements rapides, des attaques et des feintes. L’empereur grimpa sur un bloc de granit. Il dominait le dos du barbare. Alryk joignit ses deux mains sur la poignée de son arme, bien callées contre la garde, pointe vers le bas. Il sauta, visa juste et poussa trente centimètres d’acier à la jointure de l’épaule dans la cage thoracique du géant. Une gerbe de sang l’éclaboussa. Le Malhais tenta de le toucher de ses lames puis s’effondra dans un hoquet.

Sans pitié, ils achevèrent les blessés rivaux. Ils ne pouvaient se permettre d’emmener des prisonniers. L’affrontement fut violent et bref, de simples éclaireurs barbares. Ils récupèrent les chevaux, trièrent les bien-portant, répartirent au mieux les charges, pansèrent leurs blessures. L’empereur exigea de faire fouiller les cadavres ennemis. Ils y découvrirent quelques cartes sommaires, des ordres de mission. Ils se remirent en route au plus vite. Rodrigue et Alryk ouvraient la route, comme à leur habitude. Les deux hommes ne tardèrent pas à échanger de nouveaux propos alors que la nuit tombait.

— Pense à faire doubler les patrouilles ! ordonna l’empereur. Il n’est pas convenable de tenir la ligne de défense et que les convois de ravitaillement subissent des attaques incessantes de barbares infiltrés, il se tut un instant avant de reprendre la parole. Tu voulais ajouter quelque chose au sujet de mon retour ?

Le capitaine se ramena mentalement au début du combat.

— Oui ! fit-il. Mais cela n’a pas beaucoup d’importance, vous mènerez les batailles nécessaires lorsque vous reviendrez, quelque soit ce que vous trouverez là-bas. Je me chargerai d’empêcher votre cousin Achille de commettre d’irréparables bévues ou de trop s’approcher du trône.

Alryk mûrit une réponse alors que la fraîcheur de la nuit apaisait la brûlure du combat. Il inspira profondément comme pour trouver l’inspiration dans la moiteur du soir.

— Avant toutes choses, reste en vie ! lâcha l’empereur. Si tu disparais de mon échiquier, nos généraux, même les plus aguerris par les années de guerre, ne combattront pas comme ils ont appris à le faire. Notre stratégie d’attente repose en grande partie sur la finesse qu’ils mettront à commander les troupes. Ils te reconnaissent tous comme le porteur de ma parole, cela m’arrange bien. Si ta voix s’éteint, ils s’obligeront à suivre Achille comme des moutons que l’on envoie à l’abattoir. Ils craignent sa magie.

Les deux hommes s'abîmèrent dans leurs pensées. Jamais un tel fardeau n'avait pesé sur les épaules de Rodrigue, capitaine de la garde impériale de Janis, maître d’arme, porteur de la bannière de deux règnes successifs. Quant à Alryk, il doutait de plus en plus du bien fondé de la mission qu'il s'était assigné dans la forêt éternelle. Pessimiste, il se persuadait que le moindre grain de sable enraierait les rouages minutieusement ajustées pour qu’ils tiennent jusqu’à son hypothétique retour. Alryk pensait que son capitaine se trompait sur un point ; si l’épée ne correspondait pas aux légendes, elle ne lui accorderait pas la puissance nécessaire pour repousser l’envahisseur et se débarrasser d’Achille.

Dans les jours qui suivirent, le détachement chemina vers la place forte la plus méridionale de l’empire pour y faire le dernier arrêt avant qu'Alryk ne parte pour l'inconnu et l'aventure. Sur son chemin, le détachement traversa de nombreux villages où les habitants, malgré tous les problèmes que pose la guerre, témoignèrent confiance et affection à leur chef suprême. Une mauvaise étoile éclairait sa naissance. Il luttait encore pour s’imposer et conquérir le cœur de ses sujets à la cour. Ses actes de bravoure et ses qualités lui ouvraient pourtant les bras de la loyauté des plus petits d’entre eux. Ils la lui témoignaient avec empressement, croyant que même l’impossible ne résisterait au cœur valeureux de l’héritier du trône séculaire de leur empire. Cette ferveur nourrit sa détermination.

Au rythme saccadé de la chevauchée, Alryk repensait avec nostalgie aux cours d’histoire subits pendant l’enfance. Il s’y était replongé pour préparer la mission à venir, les précepteurs insistaient sur les connaissances perdues depuis que les anciens monarques avaient été exterminés. Son règne s’achèverait sur la possible extinction du peuple Janissien, l’empire décapité.



2



Un royaume ! Les anciens, avec l’aide de la magie et en invoquant des forces d’outre-monde, l’avaient bâti dans leur grande sagesse et avec une détermination sans faille. Isolé, imprenable, cette nation à la cohésion sociale inébranlable entretenait avec respect la terre que les aïeuls leur avaient légué.

Un royaume ! Les anciens le nommèrent Janis. Dessiné au fusain sur une carte d’état-major, il rappelait la perfection d’une poire. En souriant, certains y voyaient les formes généreuses d’une femme. Une poire, donc ; la queue, orientée vers le sud, fermait le territoire comme une nasse de crabe. Les bords Est et Ouest, tout en courbes, étaient délimités de montagnes infranchissables aux aveuglantes neiges éternelles. Personne ne penserait même à en violer les pentes escarpées, à conquérir les sommets de roches aigues couvertes d’une glace permanente, à se perdre au faîte des cols, à explorer des glaciers couturés de crevasses sans fonds. Ce décor, dévoilé à des yeux humains, y aurait pourtant été époustouflant. Des ruisseaux s’en écoulaient. Ils remplissaient le sous-sol, déversaient de temps à autre des flots tumultueux dans les rivières, gonflaient à leur tour les fleuves pour inonder les vastes plaines agricoles. Janis bénéficiait d’une géographie harmonieuse, quelques montagnes, des vallées, des plaines, des collines, des marais et des côtes poissonneuses. La variété des milieux autorisait la prolifération de nombreux animaux, d’un vaste désert jusqu’aux zones tropicales du sud, il suffisait de prendre la peine pour profiter des bienfaits de la terre, récolter des richesses, ouvrir les bras pour recevoir la félicité des dieux.

La frontière Nord s'ouvrait à l’immensité d’une mer : « La Mer de la Séparation ». Ce nom, béni des dieux, respectait l’usage. Les légendes prétendaient qu’elle s’étendait à l’infini d’Est en Ouest. Aucun bateau n’en avait trouvé le bout, bloqués par quelque tempête, des monstres marins ou des riverains belliqueux. Tout au plus des îles y avaient été inventoriées, désertiques souvent, crachant le feu de la terre parfois, minuscules la plupart du temps, rarement exceptionnelles, habitables, confortables, merveilleuses. Mais, paramètre primordial, cette mer séparait efficacement Janis devenu empire de trois royaumes barbares.

Leurs territoires évoquaient une goutte d'eau étirée le long des côtes, bloquée plus au nord par les sables chauds et abrasifs du « Désert Mort ». La contrée la plus à l'Ouest s'appelait Gir, habitée par des ethnies à la peau d'ébène et de petite constitution. Ils s’aventuraient loin dans les terres arides et entretenaient des relations commerciales avec des tribus nomades. Les Girois, durs à la tache, avaient appris à vivre de la terre ingrate, tirant profit de réserves halieutiques fournies. Malha, à l’opposé, voyait grandir ses enfants roux au physique généreux, à la force indiscutée. La topologie capricieuse de ce territoire réservait nombre de surprises dans les couches sédimentaires. Placés sur une faille tectonique active qui se prolongeait loin dans l’Est et le Nord-est, les Malhais subissaient tremblement de terre, raz de marée et éruptions volcaniques. En perpétuel réorganisation, le sous-sol mettait à jour métaux utilitaires ou précieux, diamants et autre pierres, carburants fossiles et autres merveilles enfantées par la pression souterraine et de la chaleur engendrée par les laves affleurant. Les plus brillants cerveaux d’une nation qui ne brillaient pas par l’intellect, conçurent des techniques et des machines pour exploiter ces ressources profondément enfouies. Usant de la forte constitution du peuple, ils les envoyèrent trimer dans les mines pour la grandeur de l’état.

Entre les deux existait Thor dont les représentants à la culture travaillée avaient pour seule caractéristique d'être bruns. Longue bande de terre orientée nord sud, le pays bénéficiait de conditions tempérées, propices à l’agriculture et à l’élevage. Cela ne suffit pourtant pas à nourrir les bouches de ce peuple prolifique. Coincés entre des voisins aux cultures marquées et extrêmes, ils comprirent vite qu’il gagnerait à se les allier pour entretenir un commerce sur terre comme sur mer. Les Thoriens construisirent des routes et une flotte impressionnante de bateaux. Bientôt, ils prirent une place commerciale incontournable, reliant les îles et les continents en dominant l’espace maritime. Commerçant même avec les riches Janissiens. Tout empire commercial amasse quantité de richesses et de ce fait inspire la convoitise. Ils furent les premiers à construire des armadas de guerre et à développer des tactiques navales rapidement éprouvée sous la pression d’une piraterie grandissante qui dénichait ses ouailles dans la fange des quatre principaux peuples. Bénéficières de nombreux contacts humains de tous horizons, les Thoriens développèrent une culture hétéroclite, soignée, complète et profonde, berceau de sciences balbutiantes, de penseurs philosophes, d’artistes scrupuleux.

Depuis que les trois peuples avaient pris la décision d'envahir Janis, dont la blondeur et les qualités intellectuelles de ses habitants faisaient référence, ils s’unissaient et se mélangeaient avec retenue. L'alliance ainsi formée remportait victoires sur victoires et repoussait petit à petit les troupes Janissiennes dans le sud du pays. La prise de chaque ville ou village se faisait plus âpre au fur et à mesure que les mois s'écoulaient.

Mais il restait encore un atout à l'empire agonisant. Un cœur valeureux s’apprêtait à abattre une dernière carte. Un homme, seul, se préparait en secret à risquer sa vie pour sauver tout un peuple. Il voulait affronter les pires sortilèges pour rendre la liberté à l’empire Janissien. Tous ses espoirs reposaient sur une légende ancrée au fil des siècles dans les esprits et qui les mènerait, peut-être, vers une victoire compromise.






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Citer le message Lien vers ce message 10 Novembre 2014, 11:06
Chouette début ! Je ne me souviens pas de ce projet d'écriture. Tu peux nous en dire plus ? Tu y fais référence à la magie et on se demande de quoi il retourne exactement. Et le fait que les Thoriens soient bruns, c'est sympa ... Ben oui, je les imaginais tout de suite blonds. :fsb2_ouais:


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Citer le message Lien vers ce message 10 Novembre 2014, 11:47
Nan, les blonds, ce sont les Janissiens... Je ne sais plus quelle version il y a au chapitre sur le forum... mais comme tu as accès à tout, eve, tu devrais trouver dans "les romans". La première version de l'épée du pouvoir a été écrite alors que j'avais entre 15 et 18 ans et a fini dans les mains de fleuve noir avant d'être refusé par Jacques Goimard mais je le comprends c'était une véritable horreur (en terme de français, bien évidemment).


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Citer le message Lien vers ce message 10 Novembre 2014, 15:07
je pars à la pêche alors :fsb2_godgrace: Ca sera l'occasion de mieux apprécier les changements du forum.


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