C'est totalement par hasard que je suis tombé sur cette nouvelle faisant office de prélude au Trône de Fer! Vu que j'avais envie de découvrir le style de l'auteur ainsi que l'univers qu'il a créé, je me suis jeté dessus!
Voici un bref synopsis:
Sur le bord d’une route du royaume des Sept Couronnes, le jeune Dunk enterre son maître. Et il se promet de réaliser son rêve : gagner un tournoi. Armé de l’épée et du bouclier qui font de lui un chevalier errant, il se mesurera aux maîtres du champ de bataille ! Mais la noblesse du cœur ne suffit pas dans le monde où les puissants écrasent les faibles. Et Dunk ne sait rien des règles de la chevalerie. Pour défendre l’honneur d’une jeune femme, il commet l’irréparable. Et n’as plus qu’une solution pour échapper à la mort : trouver six champions et combattre à leurs côtés lors d’un duel judiciaire !
Dès les première ligne, je fus emmené dans cet univers à la fois réaliste et étrange du Trône de Fer! Il ne m'a pas fallu longtemps pour tomber sous le charme du récit de Monsieur Martin ainsi que de m'imprégner de son style très intéressant: une plume fluide, des descriptions détaillées mais qui laissent une certaine place à l'imaginaire du lecteur,... Une chose est sûre, il sait y faire!
Au niveau de l 'histoire, c'est prenant, en partie grâce à la plume agréable de son auteur, et l'univers est plaisant... un peu sombre, mais plaisant! Ca sent le Moyen-äge, la transpiration sous les armures et on a presque l'impression de sentir une douce brise nous caresser le visage. Cependant, il n'arrive pas à la cheville de J.V. Jones pour ce qui est de décrire son univers! De plus, et en un peu plus de cent pages, on a droit à d'abondants rebondissements qui rendent le tout très agréable et relance le lecteur!
Les personnages, quant à eux, sont haut en couleur et ont une personnalité bien marquée. Mention spéciale à l'Oeuf et son caractère bien trempé ainsi qu'à Dunk, le héros, qui n'est pas parfait et qui a su attendrir le lecteur que je suis!
Comme me l 'a fait remarquer Notsil, l'univers du Trône de Fer est bien sombre. Ce prélude ne fait pas exception avec une fin qui en surprendra plus d'un. Un final si sombre est rare dans une histoire de ce genre! Chapeau de ce côté-là!
Je n'ai pas encore lu "l'épée lige", la seconde nouvelle qui se passe un an après le "Chevalier Errant" et je vous avoue que ça ne sera pas pour tout de suite Razz Je préfère garder cette histoire pour une journée où j'aurai vraiment envie de sombres histoires! Mais, Martin m'a agréablement surpris, et je comprends mieux l'engouement qu'il y a autour de cette série! Peut-être finirais-je par me laisser tenter par les intégrales sorti récemment?
La mort est un présent, que l'épée peut délivrer. La mort est un vrai chant, que l'épée peut entonner |