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Asp Explorer

Lecteur assidu
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Avatar de Waznard
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  Lien vers ce message 16 Septembre 2010, 18:34
J'espère que ce n'est pas trop mal vu de parler d'auteur qui ne sont pas enregistrés sur ce forum. J'espère donc ne pas trop semer le discorde en vous parlant de mon auteur du web favoris. Un texte qui sera parsemé de liens bien sentis. Au pire, je peux supprimer.
Mais je vous mets en garde, Asp Explorer est probablement le meilleur écrivain de la toile et de la majorité des auteurs que j'ai lu (et en dépit de mon âge, j'en ai bien lu quelques uns...).

***

Cher tous.
Je vais tenter de vous présenter ici plus qu’une œuvre lambda : L’oeuvre d’Asp Explorer, car il est difficile de parler de l’écrit sans l’écrivain. Donc : The Kalon Dispatcher dans lesquelles se trouvent « Les Merveilleuses Aventures de Kalon » ainsi que « Les Prodigieuses Aventures de Bralic » ou « Les Fantastiques Aventures de Morgoth » ou même « Les Riantes Aventures de la Catin de Baentcher » mais aussi « Les Époustouflantes Aventures des Cretinous Star Sauvageons » et enfin « Les Goshisantes Aventures des Ordinaries ».
Toutes de fabuleuses épopées que l’on peut retrouver sur son site.

On note d’entrée, pour ceux qui connaissent, que c’est assez copieusement inspiré de Terry Pratchett, un humoriste anglais qui est l’illustre auteur de, entre autres, Les Annales du Disque-Monde. Néanmoins, de ce que j’ai lu d’Asp Explorer et de Terry Pratchett, je pense me permettre d’avancer que le style du francophone est plus élaboré que celui du British… Quoi que je n’aie pas terminé la saga du Disque-Monde et que le style évolue encore.
Asp Explorer doit avoir eut outre Terry bien d’autres sources d’inspirations en matière d’héroïc-fantasy et d’humour. Mais quand on y pense, c’est un peu tout ce que l’on trouve sur internet et dans une bibliothèque/librairie. Rien d’extraordinaire à ce niveau là.

On ne sait pas grand-chose de cet homme qui se fait appeler Asp Explorer (ou peut être Julien Gormotte… mais ce nom reste à vérifier), en effet l’écrivain sait se nimber de mystère avec un art consommé. Pour ma part je sais juste qu’il doit avoir entre trente et quarante ans, qu’il a un blog très rigolo et qu’il est loin d’être idiot et le prouve tout le temps (ou presque), mais en particulier sur Agoravox.

Style élaboré ai-je dis ?... C’est la moindre des choses : outre certains écrivains qui vivent de ce qu’ils rédigent et ont bouffé du français à la pelle en Lettre à l’uni (car tel n’est pas le cas de l’Asp, à en croire l’un de ces commentaires sur son propre texte : « Putain ! J’ai dis ça, moi ?... J’aurai du faire Lettre à l’uni… »), Asp, donc, allie un haut verbe avec un incommensurable lyrisme et une fluidité dans ses récits sans précédant. Tous ces textes ne sont qu’idées farfelues, trouvailles saugrenus, inspiration douteuse et humour hilarant.
Ses personnages sont de loin les plus originaux et attachants que j’ai croisé dans n’importe quel bouquin d’héroïc-fantasy et son univers, Le Monde de Kalon, le continent Klisto, en particulier, est de toute évidence inspiré de notre Europe avec de la magie, un humour crasse et un peu de marasme, il est vrai.
Car il y a de nombreuses philosophies que l’on assimile par le biais de ses personnages. Des dogmes et pensées qui ne sont pas forcément des plus candides et bienveillants…

C’est presque un génie pour moi*, un homme qui touche à tout et qui observe, analyse et comprend bien ce qui l’entoure. Il lit beaucoup, de ce que je sais.

Mais c’est là mon humble avis. Parlons plutôt du fruit de son dur labeur dactylographique.

Les Merveilleuses Aventures de Kalon

Kalon d’Heboria, un homme dont « le cerveau est aussi lisse que ses muscles sont noueux » est ce que l’on peut qualifier de l’archétype du Barbare ; un guerrier des steppes enneigées du Nord à la stature massive et la loquacité très modérée.
Ce riant personnage, donc, rencontre dès le premier opus Melgo le rusé voleur : un homme dont le trait particulier est d’en avoir aucun. Au fil des aventures, ce dernier devient l’archiprêtre de M’ranis ; « la petite déesse rigolote de la violence, de la destruction, du sexe, de la recherche scientifique et de tout un tas d'autres trucs marrants ». Un dogme qui ne change pas grand-chose à ses habitudes de crapule cupide au larcin facile, en fait.
Ensemble, ils parcourent un donjon pour plus tard rencontrer Sook, un personnage qui vaut bien un roman à lui tout seul : petite sorcière rousse et myope au caractère de cochon que les gens prenne plutôt pour un crade garçon de douze ans. Un sympathique secret plane sur elle que je ne préfère ne pas ébruiter car elle devient la pierre angulaire de certains volets des Aventures de Kalon.
Le groupe se sépare durant trois années lors desquelles chacun des membres acquièrent sagesse et expérience (de nébuleuse façon) pour ensuite se retrouver dans le Sud du Continent.
Après avoir bataillé dans ce qui se rapproche de l’Egypte avec diverses armées de Klisto, buté l’empereur du royaume du désert, occis une dragonne, fréquenté quelques curieuses déités, combattu l’Empire Secret qui fait puissamment penser à celui de l’Empire dans Star Wars, la Compagnie du Val Fleuri – composée de Kalon, Melgo et Sook que beaucoup qualifient de beaux salopards – débarque dans une mégalopole – Sembaris – pour y rencontrer Chloé (son vrai nom est elfique et par conséquent indescriptible), une elfe que l’on découvre nymphomane et dont le spécificité est de se transformer en un genre de scarabée géant à la carapace épaisse et aux chitines acérées.
Au nombre de quatre, ils déjouent un petit complot nécrotique à Sembaris, explorent un cénotaphe pour y découvrir le trait particulier de Sook. Plus loin et plus tard, ils contrecarrent l’avènement sur le monde de la succube Lilith, la Grande Catin. Ce combat les dévie du continuum espace-temps (ça ou autre chose) pour les faire atterrir en Pléonie où ils vont désamorcer une guerre civile. Ensuite de quoi Sook détruit une cité tel fatboy à Hiroshima alors que le groupe débarque dans un autre plan physique du monde (ça ou autre chose).
Suite à cela, la compagnie du Val Fleuri revient en Klisto, un peu trop à l’Est, où les quatre ont l’occasion de combattre à nouveau les bozos de l’Empire Secret. De retour en Occident, Kalon, Melgo, Sook et Chloé déjoue une nouvelle fois quelques sombres attaques infernales. Plus tard, alors que la sorcière se sépare du reste du groupe, les quatre lurons se retrouvent sur une île pour y casser l’Axe du Monde par inadvertance et condamner du même coup leur univers à se faire happer par de viles créatures d’outre-monde. Pour ne rien arranger, l’Empire Secret s’avère très puissant et les forces d’Occidents (alors toutes unifiés sous la bannière de M’ranis, parce que de retour de Pléonie, dix ans se sont écoulés… gasp… c’est assez dur à résumer cette histoire…) attaquent l’Empire dans une tentative de la dernière chance non sans avoir élaboré quelques rigolotes machines.
Finalement, la compagnie du Val Fleuri rattrape leur bêtise en défonçant la gueule à quelques démons (pour changer) et créent un nouvel Axe du Monde (plus facile à dire qu’à faire). Bref, Kalon, Meglo, Sook et Chloé sauvent le monde.
Après quoi ils se séparent et c’est là que prennent fin les Merveilleuses Aventures de Kalon.
On recroise néanmoins Sook avec Morgoth.
Ce bijou est constitué de quinze nouvelles.

Les Prodigieuses Aventures de Bralic

Laid, incroyablement idiot, squelettique, invariablement maladroit et même baveux, le paysan Bralic eul’Destructeur est l’anti-héros à l’état brute. Pourtant Asp Explorer arrive à le faire survivre à deux superbes aventures. Comment s’y prend-il, ce fabuleux écrivain ? Il octroie à Bralic une quantité infinie de chance ! A en tromper le Destin, la Mort et toutes ces figures emblématiques du folklore Fantastique. Tout au long de ses péripéties, la bonne fortune sourira à Bralic à s’en bloquer les muscles faciaux.
Sauf peut être lorsqu’il auditionne pour entrer dans la compagnie du Val Fleuri.
Deux histoires hilarantes avec ce paysan qu’on retrouve dans les Cretinous Star Sauvageons alors qu’il doit avoir entre cinquante et soixante ans.
L’affaire est faite de deux nouvelles.

Les Fantastiques Aventures de Morgoth

Morgoth L’Empaleur (car tel est son prénom et son nom de famille : L’Empaleur) est un jeune nécromant plutôt maigre mais très grand, on note qu’au fil de l’aventure, il acquiert les traits du Seigneur du Mal : fine moustache noir avec barbichette, yeux calculateurs, vêtements noirs et cetera.
Mais avant cela, Morgoth fuit son internat de magie pour rencontrer Vertu Lancyent, la voleuse expérimenté qui le guidera dans ce monde froid qu’est Klisto et lui ouvrira ses yeux aveuglés par la naïveté quant aux réalités de ce monde fantastique (très semblable au notre, au final).
Si la trame de fond des aventures de Kalon fait penser à Star Wars, le périple de Morgoth fait immédiatement penser au Seigneur des Anneaux, les hobbits en moins. Car en effet le groupe que formera Morgoth, Vertu, Mark (sombre chevalier au passé peu reluisant), un elfe maniant la hache de guerre bien mieux que l’arc sylvain, un Nain, un vrai, un homme de Malachie (s’inspirant de l’Hispanie), un squelette ménestrel et bien d’autres individus dans ce genre, ce groupe là, donc, se verra confier la tâche de retrouver l’Anneau d’Anéantissement et croisera les terrifiants Khazbûrns, reflet comique du Nazgûl.
Mark, chevalier aux tendances génocides, au viol, à la violence et ce genre de chose deviendra au fil de l’aventure un fervent paladin de Hegan, le dieu de la bravoure et du respect de la loi. Vertu rencontrera sa grande rivale Condeeza (un truc dans ce genre) pour qui elle voue une haine viscérale. Et avant même de partir en quête de l’anneau, le groupe réveille une elfe millénaire qui s’avérera être un dragon mordoré voué à la destruction de tous les rejetons de Skelos (un type très méchant dont on entend parfois parler dans les aventures d’Asp… c’est un peu l’incarnation du diable qui a foutu le monde à feu et à sang à une époque reculée mais dont certains méfaits perdurent). La dragonne qui reste pour la plupart du temps sous sa forme d’elfe s’appelle Xyxiant’h (sauf erreur… mais c’est plutôt « Xy »).
Bref, des duels épiques, de sombres machinations à déjouer, des fantômes du passé à combattre, des fréquentations vampirique, des démons qui foutent leur merde, des nains rappeurs et bien plus encore dans ces aventures là qui se soldent par l’avènement de Morgoth au rang de roi de la Drakonie (quelques territoires qu’il a lui-même fédéré) et pleins de mort chez les méchants comme chez les gentils (bien qu’il n’y aille jamais de « gentils », avec Asp).
L’histoire est composée de douze nouvelles.

Les Riantes Aventures de la Catin de Baentcher

Ces aventures là, donc, retracent le passé de Vertu et de Mark car avec Morgoth, on note qu’ils sont tout deux des aventuriers d’expérience d’entrée de jeu. Cette fois-ci les aventures sont faites de quatre volets d’une centaine de page A4 chacun.
Avec divers compagnons qui trépassent ou qui survivent (Mark ne reste pas tout du long, d’ailleurs), Vertu s’en ira quérir trois clés pour ensuite chercher une épée qui pourrait stopper la destruction du monde (et c’est reparti pour un tour ! Mais comme j’adore les manèges d’Asp Exploer…). De nouveau on retrouve des magouilles en tout genre, l’exploration d’un continent par le truchement d’une fusée spatiale expérimentale, des compagnons assez étranges (Vertu fera en effet équipe avec un illithid), la fréquentation du Créateur de toute chose, des monstres épiques. Mais aussi des mises en stase à la « Half-life » et ce genre de détails croustillants propre au père Asp.
L’histoire nous apprend aussi comment s’est-il fait que Vertu haïsse Condeeza et réciproquement et comment Dizuiteurtrente, simple petit voleur, détrône le créateur de l’univers pour le devenir lui-même.
Une histoire qu’on peut difficilement résumer à sa juste valeur tant les détails ont une énorme importance dans cette histoire, à mon simple opinion.
Un fait intéressant : Asp Explorer arrive à interpréter des femmes – Vertu et Condeeza sont les personnages principales, dans un sens – dans ses histoires (leur façon de penser, de parler, d’agir) avec une crédibilité surprenante.

Les Epoustouflantes Aventures des Cretinous Star Sauvageons

Les Sauvageons ou l’héroïc-fantasy dans l’espace ! Bien qu’il soit difficile de les départager, les aventures des Sauvageons restent l’une des meilleurs œuvres d’Asp dont il poursuit la rédaction du sixième volet à ses heures perdues. Il publie plus au moins régulièrement chaque chapitre du prochain opus sur son bolgo.
La Drakonie, sous la suzeraineté de Morgoth (alors que ce dernier doit avoir environ soixante ans), s’est lancée dans la conquête de l’espace à en faisait voler mécanique-o-magiquement une boîte en taule infâme à l’ossature en bois remplies des pires ordures du royaume. En le capitaine de ce vaisseau qui ne vole que par miracle (et arcane, ha ha, suis-je drôle) n’est autre que James T. Punch : Commandant de l’USS Disko (on sent comme une touche de Star Trek, non ?), un homme volontaire quoi qu’incompétent qui ne parvient à dissimuler que très partiellement son ignorance totale en matière d’astrophysique. Sa seconde – car c’est une fille – s’appelle Diana, une Bardite (Grec) qui travaillait auparavant dans la mercerie et qui termina officier au sein de l’Astrocorps (l’entreprise qui gère ces explorations dans le cosmos) par un pur hasard. Elle fera néanmoins preuve d’un réel don pour sortir le Disko des fâcheuses postures dans lesquelles il se fourre tout le temps sous les ordres de Punch. Je vous passe la ribambelle abracadabrante d’autres insanes personnages qui composent l’équipage du Disko. Bon, il y a quand même la mécanicienne qui n’est autre qu’une méduse et Clibanios, le squelette ménestrel qui avait suivit Morgoth dans sa quête et qui est dans cette aventure la cuisinier de la cantine du vaisseau.
Bref, ces tarés filent dans l’espace et en trouvent de la vie extra-terrestre ! A n’en plus finir ! C’est donc dans des combats contre d’étranges factions aliens, des centaures qui se dédoublent comme un organisme simple, des communistes et des résolutions de paradoxes temporels que l’USS Disko et son équipage va s’illustrer.
L’aventure compte cinq nouvelles dont le total fait environ deux cents cinquante pages. Un sixième opus est en cours de rédaction.

Les Goshisantes Aventures des Ordinaries

Selon le patron Asp, c’est la seule histoire qui n’appartient pas à la rubrique héroïc-fantasy. Ce en quoi j’adhère également. Eh non… les supers héros Marvel ne sont pas non plus épargnés par ses génialissimes parodies. Il n’y a qu’une seule histoire sur les Ordinaries : il s’agit de quatre adolescents qui échappent à un recrutement militaire en matière de paranormal et se retrouve coupés de leurs familles.
L’un est un gamin qui s’est fait piqué par un scorpion et peut luire dans la nuit, un autre est un gosse qui a une affinité inouï avec l’électronique et emploie ce don à créer n’importe quelle connerie, un autre s’est écrasé dans un champ de paysan alors qu’il a traversé l’espace depuis Krypton (ça ou une autre planète) mais en plus de ressembler totalement à un humain, il n’a pas de supers pouvoirs. Le dernier est grand et a des muscles surdimensionnés mais reste fort comme un type fort et normal.
Le premier volet retrace leur rencontre et un deuxième volet avait été commencé mais il est encore à l’abondant à l’heure où cette phrase est lue.

Mais pour vous faire une meilleure idée de cela vous n’avez qu’à aller ici ou . Bien que je me répète…
Mais franchement, ça en vaut la peine.

***

*Mais pas trop quand même, il s’agirait d’éviter qu’il attrape la grosse tête…

A.W.


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  Lien vers ce message 17 Septembre 2010, 9:09
ça m'a l'air sympa tout ça, j'irai voir, j'aime bien les textes humoristiques.


http://i78.servimg.com/u/f78/11/38/33/31/copie_10.jpg
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  Lien vers ce message 18 Septembre 2010, 19:20
Un ami m'avait déjà parlé des aventures de Kalon, j'ai pas encore tout fini (j'aime pas lire de très longs textes sur le PC ^^), mais ça me plait bien pour l'instant ; en plus j'apprends des mots nouveaux, que demander de plus ^^


La vie est une série de problèmes. Vivre, c'est résoudre ces problèmes.Feist
Prouver que j'ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Beaumarchais
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