Tout le monde se souvient de cette étrange histoire qui a commencé il y a plus de 150 ans quand Nol, a demandé à chaque nation d'envoyer un émissaire les a emmené sur une île, l'île de Ji, pour leur montrer le jardin des Dieux.. Tous n'en revinrent pas et 141 ans après ce premier contact, les descendants des émissaires se firent tuer les uns après les autres sans que l'on puisse savoir la cause...
Quelques survivants réussirent à se regrouper pour tenter de percer le mystère entourant leurs ancêtres...
C'est ainsi que Corenn, Grigan, Lana, Reyan et Bowbaq firent route commune et percèrent petit à petit le secret de Nol.
Et ce qu'ils découvriront ira bien au delà de ce qu'ils auraient pu imaginer. Saat, un des premiers émissaires, est parvenu à pervertir un enfant-dieu, Sombre et voulait se servir de lui pour accéder à l'immortalité.
Les Héritiers réussirent à renverser Saat mais Sombre est toujours là et ils apprendront qu'aucun d'entre eux n'est l'Adversaire, celui qui arrivera à vaincre le terrible Dieux.
L'histoire continue et 23 ans plus tard, le petit groupe, à l'exception de Bowbaq, disparaît mystérieusement ; leurs enfants essaieront de les retrouver et apprendront la terrible histoire qui pèse sur leurs familles..
C'est donc sur ces notes que commence la seconde saga de Ji, magistralement orchestrée par Pierre Grimbert.
Que dire de cette merveilleuse saga ?
Transporté par le Secret de Ji, j’ai été tout autant ébloui par les Enfants de Ji.
C’est avec plaisir que j’ai suivi les aventures des descendants des héritiers de l’Île de Ji. L’histoire est donc toujours aussi prenante, le suspense est au rendez-vous et l’on ne peine pas à ressentir les frustrations des héritiers. A chaque nouvelle révélation, c’est un lot ahurissant de nouvelles questions qui se posent.
Comme pour la saga précédente, un petit groupe va prendre la route pour entrer dans une aventure qu’ils n’avaient pas demandés. Le tout étant prétexte à une multitude de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres.
En parlant de ces personnages, ils ont tous des caractères bien différents, chacun ayant ses forces et ses faiblesses, ses pouvoirs cachés et ses préoccupations. C’est donc un plaisir de retrouver Amanón, Eryne, Nolan, Niss, Cael, Zejabel, ke’b’ree et Bowbaq, ce dernier étant déjà présent dans l’histoire précédente. Tous sont intéressants, touchant et même intriguant. En gros, il y en a pour tous les goûts ! Qui ne serait pas attiré par les amours contrariés d’Amanón et de Keb ? qui ne serait pas attendrit par la petite Niss ? Qui ne tremblerait pas pour l’état de santé mental de Cael ? Non, franchement, impossible de ne pas trouver un personnage qui nous intéresse.
Niveau personnages secondaires, on est également bien servi avec des divinités étonnantes, de fins stratèges, des assassins épatants.
J’ai dénoté un peu moins d’humour que dans le Secret de Ji, ce qui ne gâche cependant rien à l’histoire. Au contraire, cela nous permet de mieux nous intégrer dans cette aventure sombre où la mort attend nos héros à chaque tournant.
Quant au style de Grimbert, je n’ai rien à dire, je suis totalement fan de la fluidité dont il fait preuve. L’histoire se lisant très facilement, rapidement et avec un plaisir certain. On n’a aucune difficulté à se représenter les lieux, monstres, ou personnages qui se trouvent sur le chemin des héritiers. Et les sentiments de nos héros sont décrits à la perfection. Rien ne semble avoir été laissé au hasard.
La fin, quant à elle, est purement splendide ! Les surprises et les rebondissements sont au rendez-vous ! Accrochez-vous bien à vos pages^^
Que dire de plus, si ce n’est que je conseille la lecture de cet ouvrage à tous. Laissez-vous emporter par cette fresque magistrale qu’est « les Enfants de Ji » !
La mort est un présent, que l'épée peut délivrer. La mort est un vrai chant, que l'épée peut entonner |