Lorsque la bien-aimée Reine Rebelle est assassinée, son fils Maric entreprend de la venger.
La nation de Férélden, qui avait jadis prospéré sous le règne de sa famille, souffre désormais sous le joug cruel des envahisseurs orlésians. Maric devient bientôt le chef de l'armée rebelle déterminée à arracher Férélden des mains d'un tyran étranger. Seulement aidé de deux vrais alliés ? le taciturne hors-la-loi Loghain et la magnifique guerrière Dame Rowan ? le Prince Maric doit accomplir son destin et se jeter dans la bataille afin de reconquérir le trône volé.
Avant de commencer, je dois avouer avoir placé beaucoup d’espoir dans cette histoire. Je m’attendais à quelque chose de grandiose, au moins à la hauteur de l’idée que je me fais du futur jeu de bioware, dont cette histoire est une préquel.
Et bien que cette histoire fourmille de bonnes idées, et de quelques passages réellement passionnants, je dois avouer avoir été grandement déçu.
J’espère grandement que le prochain bouquin de la franchise sera meilleur.
Mais, je vais commencer par ce que j’ai aimé dans l’histoire.
Deux passages, en réalités, on attisés mon intérêt et m’ont poussé à lire jusqu’au bout : Le début, vraiment prenant et bien orchestré. Il nous présente des personnages intéressants (du moins à première vue) et un background plutôt prenant.
La seconde partie m’ayant réellement intéressé, est une partie se passant dans les mines Naines qui m’a un peu fait penser à la Moria.
Le reste, n’étant que bataille à grande échelle mal écrites et courtes.
Autre chose qui m’a plu, la représentation des différent peuples de Férélden : les hommes, les Nains et les Elfes. Certes, ces castes sont classiques mais représentés de manières plutôt novatrice et intéressante. Ainsi, les Elfes sont retenus dans des camps et son rejetés de la société, les Nains sont plutôt dur entre eux et composés de plusieurs castes vraiment différentes.
Mais justement, l’histoire ne suit pas ces bonnes idées. En effet, si vous êtes en mal d’aventure, il vaut mieux passer votre chemin. Les passages les plus intéressants (ou qui auraient pu être intéressants) sont racontés en quelques lignes. On passe quatre ans en à peine six pages, l’auteur préférant nous présenter de nombreuses batailles aussi inutiles qu’insipides.
La fin, comme de nombreux moments, est expéditive et on ne prend pas réellement de plaisir à lire cette histoire.
Et que dire des héros, très insipides qui pourtant auraient pu être tellement intéressant. Au final, un seul personnages remonte la barre : Loghain qui, avec son caractère bourru, donne un réel intérêt au groupe de héros.
Peut-être en attendais-je trop de cette histoire, peut-être ai-je été trop dur avec cette œuvre qui nous présente de bonnes choses, mais en nombre trop insuffisant pour être réellement prenantes.
En résumé, je conseillerai cette histoire aux personnes en manque de lecture, qui cherchent à se familiariser avec l’univers de Dragon Age afin de goûter au jeu dans un futur proche. Personnellement, j’attends le prochain livre en espérant qu’il soit plus intéressant.
La mort est un présent, que l'épée peut délivrer. La mort est un vrai chant, que l'épée peut entonner |