Voici de nouveau un Bordage dont je viens de finir le premier tome (Les Portes d'Occident).
Toujours du grand Bordage, tant au niveau de l'écriture que de l'histoire.
Il n'y a pas de défaut, tout se lit et s'enchaine à la perfection avec cette fois ci encore des nouveaux sujets traités (l'immigration et les stratèges).
J'ai encore passé un super moment à suivre le parcours de Wang qui devrait m'amener rapidement à commencer le tome 2 (Les Aigles d'Orient).
Je passe au quatrième de couverture :
XXIIIe siècle. Un infranchissable rideau protège l'Occident des empires voisins. Wang, jeune Chinois de dix-sept ans, vit avec sa grand-mère dans un quartier misérable de Grand-Wroclaw en Silésie, une des sous-provinces de Sino-Russie administrées par les néo-triades.
Parce qu'il a transgressé la moi d'Assöl le Mongol, un parrain de clan, Wang n'a d'autre choix que de prendre le chemin de l'exil. Car une porte s'ouvre parfois dans le Rideau à Most, en Bohême. Mais qu'arrive-t-il aux émigrés en Occidents ? On parle d'esclavage ou pire encore ; on dit aussi qu'ils sont contraints de s'affronter dans des arènes comme les gladiateurs des jeux du cirque. Nul n'en est revenu pour témoigner...
Déjà Grand Prix de l'Imaginaire et prix Julia Verlanger avec Les Guerriers du silence, pris Cosmos 2000 pour La Citadelle hyponéros, Pierre Bordage a obtenu le prix Tour Eiffel de science-fiction avec Wang.
Et pour finir quelques critiques glanées sur la toile:
Citation
Le formidable talent de conteur de Pierre Bordage nous plonge dans ce tiers-monde glauque et malfaisant et nous nous retrouvons, bousculés, aux côtés de Wang, aussi anxieux que lui de savoir ce que cache la gigantesque muraille de lumière qui masque la moitié du monde. [...] Pierre Bordage, par la magie de son écriture, saura vous transporter, à travers l'espace et le temps, à la rencontre de la pure joie de lire.
T. H., Dauphiné libéré, décembre 1996
Pierre Bordage a définitivement fait son entrée dans la cour des grands. L'intrigue est ici parfaitement maîtrisée, les personnages fort bien dessinés, les arrières-plans d'une densité certaine, la critique sociale pointée avec la virulence que l'époque mérite... Avec Les portes d'Occident, la science-fiction française confirme une fois encore la force de son renouveau.
Jacques Baudou, Le Monde, mai 1997.
Raconteur d'histoire diablement efficace, riche d'un style puissamment évocateur, il [Bordage] nous embarque sur le flot tumultueux de sa plume fluide et jouissive, nous trimbale de-ci de-là, dans telle lutte meurtrière ou telle considération ésotérique.
Org, Bifrost 5, mai 1997.
Un réel sens narratif, une conscience aiguë des ressorts de l'épique, qualités auxquelles s'ajoutent vraisemblblement un intérêt non feint pour la société, le monde dans lequel il vit, d'où l'intérêt prospectif de ses récits. [...] Wang est une saga, une belle, une grande aventure pleine de rebondissements. [...] C'est aussi un avertissement, un message emprunt d'une profonde humanité, d'une sensibilité certaine.
Org, Bifrost 6, octobre 1997.
En espérant vous avoir donné l'envie de le lire.