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Le Déchronologue.

De Stéphane Beauverger.
Chef de colonie Zé-Eli-Ey
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Message édité 1 fois, dernière édition par A.J. Crime, 16 Avril 2011, 22:39     Lien vers ce message 16 Avril 2011, 22:37
Voilà une lecture passionnante qui nous plonge au cœur de la flibuste des caraïbes. Les personnages sont bien trempés, portent leur lot de mésaventures et en récoltent un max au cours des chapitres déchronologiques. Et c’est bien là que réside la bizarrerie principale du roman. Écrit à la première personne, il est le journal de bord d’un capitaine flibustier français dont la haine des espagnols dépasse et de loin celle des anglais. Cet homme, breton de Lorient, nous compte l’étrange aventure qu’il va vivre dans les mers des caraïbes où il va au cours d’une douzaine d’année affronter les méandres du temps. Haut en couleur très 17ième, le texte regorge d’expressions locales, prosaïque ou soutenue en fonction de la bouche qui les tient. Le monde maritime est très bien rendu aussi et l’alcoolisme de certains personnages émouvra quelques uns d’entre vous qui aiment par-dessus tout s’en jeter quelques verres de trop. Il faut de tout pour faire un monde et vous trouverez ce tout dans ce roman.

Pour nous révéler son intrigue, l’auteur choisit donc de mélanger les chapitres de son roman où chacun d’entre eux nous révélera une petite partie de l’énigme… parce que ces sauts incessants dans le temps alimentent à chaque chapitre l’insatisfaction de n’en savoir pas assez. L’auteur révèle une fois un passé, puis un autre moins passé, pour revenir quelques années en arrière et revenir au presque présent… (je m’explique : l'ordre de numérotation des chapitres est déchronologique... à titre d'exemple, le prologue se situe dans les dernières pages du livre de bord du capitaine 1653, le chapitre 1 commence le roman et l’histoire à un temps zéro en juin 1640 mais vient tout juste ensuite le chapitre 16 en 1646…) Bref, nous voilà trimballé dans un temps uchronique à la « Nimitz, retour vers l’enfer » qui m’a laissé haletant bien que parfois perplexe dans les premières séries de page. Malgré tout, l’action se met petit à petit en place et les pièces du puzzle se dévoilent au hasard des sauts temporels… et c’est bien là tout le truchement d’un scénario complexe… les minutes du temps et ses diverses manipulations.

Comme vous me voyez là, je n’en ai pas encore lu les dernières pages. Je vais donc vous abandonner pour les lire et vous donner mon final à chaud…. Le final réserve son lot de révélations et de tristesse… Il est bon ce roman.


voici pour le monsieur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Beauverger

et pour ceux qui en veulent toujours plus, voici une fiche qui me semble très bien refléter cette organisation pour le moins étrange : http://www.cafardcosmique.com/Le-Dechronologue-de-Stephane


Et bonne lecture à ceux qui affronteront la déchronologie…


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  Lien vers ce message 17 Avril 2011, 7:15
Voilà un roman bien étrange! :fsb2_godgrace:
Une lecture originale, en tout cas!
Je me laisserai peut-être tenter, un jour!^^


La mort est un présent, que l'épée peut délivrer. La mort est un vrai chant, que l'épée peut entonner
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